Interview exclusive
Jeff Blum Junior (J) :
Bonsoir à tous. Nous sommes aujourd’hui avec Francky Wrestlingman, nouveau manager général des Firehawk, une franchise mythique d’UltraBall qui renaît après trente-huit ans d’absence.
Francky, merci d’être avec nous.
D’abord, simple question : pourquoi relancer une équipe disparue depuis 2133 ?
Francky Wrestlingman – (M) :
Bonsoir, Jeff, merci de l’invitation.
La décision vient avant tout d’une volonté régionale. La région du Cotentin a souhaité raviver une identité sportive forte, et l’UltraBall reste le sport le plus emblématique du siècle.
Le conseil régional a donc décidé de cofinancer la reprise, à hauteur de 48 % du budget initial, pour redonner vie à une équipe qui faisait vibrer tout le nord-ouest avant son effondrement.
J :
Justement, l’effondrement… À l’époque, la franchise avait terminé 11ᵉ de Platinium, ce qui avait provoqué la fin brutale du projet. Que s’est-il passé exactement ?
M :
C’est une page douloureuse de l’histoire de l’UltraBall.
En 2133, les Firehawks avaient connu une saison désastreuse, un effectif vieillissant, et surtout, un sponsor principal – Soléa Dynamics – qui ne pouvait plus suivre financièrement après la descente hors du Platinum.
Les coûts liés aux infrastructures et aux diffusions holo-immersives étaient devenus intenables.
La franchise a été suspendue, puis dissoute. Aujourd’hui, nous repartons littéralement de zéro.
J :
Parlons justement de cette reconstruction. Vous repartez sans base, sans stade, sans centre d’entraînement. Comment on relance une équipe dans ces conditions en 2172 ?
M :
C’est un défi titanesque.
Nous avons lancé la reconstruction intégrale d’un nouveau stade le Cotentin Stadium, un complexe éco-modulaire de 10 000 places, entièrement par énergie marémotrice.
Il sera connecté au Réseau NeuraSport Continental, permettant aux spectateurs d’interagir en direct avec les actions grâce à des retours sensoriels immersifs.
En parallèle, nous développons le Firehawk Rookie Hub, un centre de formation d’un nouveau genre, où l’entraînement se fait en environnement simulé à gravité variable.
L’objectif est de former des athlètes capables de s’adapter aux nouvelles dynamiques d’UltraBall.
J :
Donc tout est à reconstruire, mais avec une ambition technologique considérable. Est-ce que la région vous suit dans cette vision ?
M :
Oui, totalement.
C’est une collaboration entre le public et le privé : la région finance la structure, et nous avons attiré de nouveaux partenaires, comme AetherWorks Industries et NeoMotion Robotics.
Notre ambition, c’est que les Firehawk deviennent un véritable laboratoire d’innovation sportive.
Ce n’est pas qu’un projet de jeu : c’est aussi un levier économique et technologique pour tout le Cotentin.
J :
Et sur le plan sportif, avez-vous déjà une idée du profil des rookies que vous allez recruter ?
M :
Oui. Nous cherchons des profils hybrides : vitesse, réactivité neuronale, mais aussi intelligence tactique.
Mais nous espérons aussi attirer tous les joueurs professionnelles et amateurs qui voudront apporter les expériences avec eux.
le message fort que nous voulons transmettre est que : les Firehawk veulent redevenir une franchise qui compte dans l’ultraball.
J :
Dernière question : quel est votre objectif pour cette première saison de renaissance ?
M :
On reste lucides : on ne vise pas le Platinium tout de suite.
Notre but, c’est de rebâtir une identité, former une nouvelle génération et rétablir la confiance du public.
Si, d’ici trois saisons, les Firehawk volent à nouveau dans le haut de l’Open, alors on pourra dire que le pari est gagné.
J :
Un beau programme. Merci beaucoup, Francky, et bon courage pour cette renaissance. On a hâte de revoir le symbole des Firehawk flamboyer sur un terrain d’Ultra Ball.